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  • Thalys : Un journaliste belge n'est ni contrôlé ni arrêté avec une mitraillette dans son sac

    Thalys : ni contrôlé ni arrêté avec une mitraillette dans son sac

    Un journaliste belge a testé lundi matin la sécurité à bord d'un Thalys Bruxelles-Nice. Verdict : ni contrôle ni vigilance, même avec une arme (factice).

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    "Nous sommes entrés dans un train comme on entre dans un moulin, 72 heures après un attentat déjoué." Photos à l'appui, un journaliste du quotidien belge La dernière heure a vérifié si les contrôles avaient bel et bien été renforcés dans les trains, trois jours après l'attaque dans un Thalys Amsterdam-Paris. Et le résultat est accablant…

    Pourtant, les autorités avaient immédiatement annoncé une "intensification des mesures de sécurité dans le Thalys et les grandes lignes ferroviaires internationales". Idem à Paris, où Manuel Valls s'est targué de la mise en place d'"un numéro national de signalement des situations anormales" dans les gares et les trains, ainsi que d'un "renforcement du nombre et de la visibilité des messages de vigilance dans les gares".

    Une mitraillette dans son sac

    Direction le TGV Bruxelles-Nice de 11 h 27 lundi matin. Le journaliste avait pourtant tout fait pour se faire un tant soit peu remarquer par un observateur légèrement attentif : le canon d'une mitraillette (factice) dépassait légèrement de son sac à dos… Il aura tout essayé, mais personne ne l'a ni arrêté ni même remarqué. Dans le Thalys, il laisse son sac sur son siège le temps d'aller à la voiture bar. Arrivé en gare de Lille-Europe, il croise trois militaires, qui ne remarquent rien, passe devant les caméras de surveillance et demande même son chemin à un soldat en faction. En désespoir de cause, "histoire d'avoir vraiment l'air d'un mec suspect", le journaliste va jusqu'à ajouter capuche et lunettes noires à sa panoplie de terroriste ferroviaire. Mais rien n'y a fait...

    Retour à Bruxelles-Midi : le journaliste se prend en photo devant le bureau de police de la gare, puis conclut : "La sécurité commence dans le regard, responsable et pas malsain, de chacun. Quant aux contrôles renforcés promis par le gouvernement, on imagine qu'ils sont restés bloqués en gare…" De quoi relativiser largement les discours officiels rassurants des gouvernements français et belge quant à la vigilance accrue et aux contrôles renforcés à bord des trains…

     
     

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  • Voici une vidéo étonnante filmée par une caméra embarquée dans une voiture au Japon. Alors qu’une vieille dame traverse la rue, un chat traverse en même temps qu’elle au ralenti, en s'assurant qu’elle effectue son trajet en toute sécurité.

    Japon : un chat aide une personne âgée à traverser !

                                    https://www.youtube.com/watch?v=7tZJiBk9RT4

     

    De plus en plus de voitures sont équipées de caméras embarquées, aussi bien chez les civils que dans la police. Les uns pour rassurer les assurances, les autres, pour éviter les bavures. Toujours est-il que cela génère des millions d’heures de vidéo…
     
    En voici une plutôt mignonne, filmée par un Japonais fin 2014. Il s’arrête à un stop. Normal. Puis une très vieille dame, totalement pliée sur son déambulateur commence à traverser. Un chat l'accompagne, puis la devance légèrement et s’arrête au milieu de la rue, vérifie que tout va bien pour la vieille dame et continue sa route… Étonnant !
     
    Rappelons que près d'un quart de la population du Japon est âgé de 65 ans et plus, une proportion qui devrait croître jusqu'à 40% à l'horizon 2060. Faudra-t-il embaucher des chats pour faire traverser les ainés ?
     
    De nos jours, 8.000 personnes âgées de 65 ans décèdent chaque année sur les routes européennes (UE 27), ce qui représente un décès sur cinq pour 17% de la population. Ainsi, les plus de 65 ans courent donc 16% de risques supplémentaires de mourir dans un accident de la route que les plus jeunes…


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  •  Gravure d'après un dessin de Augustin Coppens représentant la Grand-Place de Bruxelles après le Bombardement de 1695 par les troupes françaises de Louis XIV, de Vue du Marché aux Herbes vers la rue de la Colline et l'Hôtel de Ville (détail)

    Il y a 320 ans, les 13, 14 et 15 août 1695, une pluie de boulets de canon s’abat lourdement sur Bruxelles. Depuis Molenbeek et Anderlecht, les troupes de Louis XIV pilonnent notre capitale sans répit. Les Bruxellois fuient l’assaut laissant derrière eux un immense brasier. Bruxelles est dévastée. Cinq ans plus tard, tel un Phénix, la ville renaît de ses cendres raconte Olivia Regout sur le site BrusselsLife.

    Un des premiers bombardements de terreur de l'histoire

    Il n' y a aucune raison militaire à bombarder Bruxelles. Près de 48 heures ont cependant suffi aux troupes françaises pour réduire en poussière plus d’un tiers de la ville. Une attaque sans précédent à l’encontre d’une ville sans défense, victime des ambitions d’un Roi Soleil en perte de vitesse et d’un maréchal de Villeroy trop zélé.

    Bruxelles déjà capitale en 1695

    Au XVIIe siècle, Bruxelles est la capitale des Pays-Bas espagnols. Elle est gérée par un jeune (33 ans) gouverneur bavarois. Depuis 40 ans, la France, elle est en pleine expansion grignote sans cesse des territoires vers le Nord. Pour contrer les ambitions de Louis XIV, une puissante coalition s’est constituée : la Ligue d’Augsbourg. L’Angleterre, et les Provinces Unies, l'Allemagne, la Suède, les Pays-Bas espagnols, la Bavière… unissent leurs forces pour faire front et refouler les Français.

    Alors que les troupes alliées assiègent Namur aux mains des Français depuis trois ans, Louis XIV s’impatiente. En fait la ville est déjà perdue seule une garnison retranchée dans le fort résiste encore. Il ordonne au maréchal de Villeroy de frapper un grand coup dans une autre ville pour faire diversion et soulager le siège namurois. 

    Nous avons posé quelques questions à l'historien bruxellois Roel Jacobs pour en savoir plus sur cette épisode historique et en découvrir quelques coulisses méconnues.

    Il y a 320 ans, un tiers de Bruxelles était rayé de la carte par les Français

    "Pour bombarder Bruxelles les Français ont utilisé des canons qui eux pouvaient tirer à quelques centaines de mètres de distance de l'objectif, mais aussi des mortiers, très lourds et encombrants qu'il fallait emmener au pied des murs des fortifications. Ce que l'on ignore souvent c'est que le plus de morts dans ce bombardement c'est sûrement les pauvres soldats du génie français charger de déplacer les mortiers et qui étaient des cibles faciles pour la petite garnison chargée de défendre la ville".

    "Ceux qui ont perdu aussi beaucoup dans cette histoire ce sont les riches religieux de l'ouest de la Ville qui ont fui avec leur argent vers le centre pour se réfugier. Mauvaise idée, car le centre a brûlé mais pas leur quartier qui fut juste survolé par les bombes. Cette période c'est encore "la guerre en dentelle" on sait par exemple que Villeroy s'est renseigné avant pour savoir dans quel quartier vivait la femme du gouverneur, afin de ne pas le bombarder".

    "Autre légende liée à cette histoire, on n'a dit que les artilleurs français étaient nuls car il n'avait pas touché la flèche de l'Hôtel de Ville, mais en fait elle leur servait de point de repère pour ajuster les tirs, donc il ne fallait surtout pas la détruire".

    Finalement on le voit ce bombardement français fut inutile, car les Français réfugiés à Namur dans le fort ont quand même dû se rendre. Le bombardement de terreur n'a pas été utile aux Français et même il a coûté très cher diplomatiquement à la France par la suite.

    Une nouvelle ville, comme nulle part au monde

    Bruxelles n'a pas mis longtemps à se remettre de cette destruction de près de un tiers de son bâti et cela a permis entre autres de reconstruire une ville nouvelle, dont la fameuse Grand-Place que nous connaissons aujourd’hui.

    "Mais bien sûr, comme d'habitude à Bruxelles jamais personne n'a eu assez de pouvoir pour imposer sa volonté aux autres"

    "Oui, le gouverneur, un Bavarois catholique, est jeune 33 ans (pour l'époque), et il a des idées modernes en matière d'urbanisme et il veut les mettre en application. Mais bien sûr, comme d'habitude à Bruxelles jamais personne n'a eu assez de pouvoir pour imposer sa volonté aux autres et il doit négocier avec des gens aux idées très traditionalistes comme les familles patriciennes et les corporations (qui sont pourtant déjà en perte de vitesse à ce moment de l'histoire)".

    "Cette reconstruction va donc être un véritable champ de bataille urbanistique entre modernistes et partisans du classique et du traditionnel, c'est sans doutes ce qui fait de Bruxelles un endroit unique dans le monde".

    Les anciens ont "pignon sur rue", les modernes veulent de l'uniforme

    "Les partisans de style ancien voulaient construire dans le style "pignon sur rue" des maisons étroites, profondes et très élevées et surtout très différentes de la maison de son voisin. Les modernes eux, veulent des maisons semblables, uniformes et qui donne un sentiment de grandeur, il prône une ville horizontale et répétitive en rupture avec le ville verticale et dissemblable".

    Cette histoire unique en Europe, à cette époque, donne la Grand-Place que nous connaissons de nos jours, synthèse improbable entre des conceptions urbanistiques et architecturales opposées mais où finalement il n'y a ni gagnant, ni perdant.

    Il y a 320 ans, un tiers de Bruxelles était rayé de la carte par les Français

    Pour en savoir plus sur ce moment d'histoire : Roel Jacobs a publié le livre "Une histoire de Bruxelles" (Racine 2004, épuisé mais en bibliothèque, notamment aux Riches-Claires) et dans son "Guide Bruxelles Pentagone" (CFC 2013, toujours dans le commerce).

    Source : http://www.rtbf.be/info/societe/detail_il-y-a-320-ans-un-tiers-de-bruxelles-etait-raye-de-la-carte-par-les-francais?id=9053051


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  • L’euthanasie est une pratique qui suscite bien des débats, bien des polémiques depuis des années… Et ce nouveau cas ne devrait pas arranger les choses. En effet, Gill Pharaoh, une ancienne infirmière de 75 ans, s’est fait euthanasier en Suisse le 21 juillet dernier alors qu’elle était en bonne santé…

    Gill Pharaoh, 75 ans, s'est fait euthanasier... en bonne santé

    Selon un sondage de l’Ifop de 2013 réalisé pour le compte de l’Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité (ADMD), plus de neuf Français sur dix (92%) soutiennent la légalisation de l’euthanasie, c’est-à-dire l’autorisation faite aux médecins à mettre fin, sans souffrance, à la vie des personnes atteintes de maladies insupportables et incurables si elles le demandent…
     
    Oui, mais que penser quand une personne âgée souhaite mourir alors qu’elle est en bonne santé ? Cette question risque fort d’animer les débats dans les jours, semaines et mois à venir.

    En effet, la Britannique Gill Pharaoh, ancienne infirmière âgée de 75 ans, a décidé de se faire euthanasier en Suisse le 21 juillet dernier, alors qu’elle était en bonne santé.

    Depuis l'âge de 30 ans, confie son compagnon, Gill Pharaoh avait toujours refusé de vieillir. 
     
    Avant de passer à l’acte, La septuagénaire s’est confiée au journal anglais The Sunday Times. Comme elle la indiqué :

    « Pendant toute ma carrière, je me suis occupée de personnes âgées*, et j’ai toujours dit que je refusais de vieillir. Généralement, les gens ne comprennent pas ce qu’est la vieillesse. Or, généralement, la vieillesse c’est affreux. Je ne veux pas qu’on se souvienne de moi comme une vieille dame marchant difficilement dans la rue ».
     
    Malgré ses proches, qui étaient contre cette idée, Gill Pharaoh a maintenu sa décision…

    Après une dernière balade dans la ville de Bâle, elle s’est fait euthanasier le 21 juillet dernier. En bonne santé. Parce que vieillir, c’est pas drôle.
     
    *Gill Pharaoh a écrit deux livres en angais sur la prise en charge  des aînés : "How to Manage Family Illness at Home" et "Careers in Caring".

    Source et photo : http://www.senioractu.com/Gill-Pharaoh-75-ans-s-est-fait-euthanasier-en-bonne-sante_a18209.html


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  • Des parodies circulent sur la toile concernant le nouveau piétonnier bruxellois. Dans la première, on voit Derrick avouer son impuissance face au désarroi des commerçants. Dans la seconde, c'est une imitation de l'émission de sécurité routière Contacts qui alerte sur la présence de nouveaux usagers de la route. Des détournements dus au Youtubeur Stof. 

    Même Derrick est contre le piétonnier bruxellois (vidéo)

          https://www.youtube.com/watch?v=IXmXBZGBIcM

    Même Derrick et "Contact" sont contre le piétonnier bruxellois (vidéo)

     https://www.youtube.com/watch?v=WNx5ZxuwDNI

    Mais aussi :  

    Dans le piétonnier, la police ne s’occupe pas que de la sécurité

    https://www.youtube.com/watch?v=WNx5ZxuwDNI

     

     


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