• "Non diagnostiqué à temps, le décès est fréquent": l’échinococcose, maladie parasitaire due au ténia, se répand en France... et peut-être bientôt chez nous

    Le renard serait porteur d'une maladie potentiellement mortelle

    Autrefois limitée à la Franche-Comté, l’echinoccocose alvéolaire, une maladie parasitaire provoquée par le ténia, est désormais recensée dans toutes les régions de France. À Cappelle-en-Pévèle, dans le Nord, des habitants alertent sur les dangers de la maladie, sous-diagnostiquée.

    La France est de plus en plus menacée par l'echinoccocose alvéolaire. Si le nom n’évoque rien pour vous, parlons du ténia : plus familier de notre langage, ce ver vient se loger dans le foie, provoquer la maladie et entraîner la mort. Promeneurs, chasseurs, jardiniers, enfants qui jouent dans les bacs à sable ou les pelouses souillées par les renards, l'échinococcose guette tout le monde. Autrefois limitée à la Franche-Comté, avec l'augmentation de la population de renards, le ténia s'étend et on le recense désormais dans toutes les régions de France.

    "Je demande aux enfants de ne pas prendre les fruits trouvés au sol"

    Le renard serait porteur d'une maladie potentiellement mortelle

    Nous sommes à Cappelle-en-Pévèle, dans les Hauts-de-France, dans le jardin de Jean-Jacques De Keyser. Il pointe le verger qui borde sa clôture. "Il y a une tanière, là-bas… On a même vu des renardeaux !" Pour ramasser les framboises, groseilles et cassis du jardin. Jean-Jacques de Keyser a établi des règles strictes avec ses enfants : "C’est moi qui prélève les fruits, et en hauteur. Ils sont sensibilisés sur le sujet et je leur demande de ne pas prendre de fruits trouvés au sol."

    Les premiers cas sont apparus il y a trois ans dans les Hauts-de-France. À l'origine, des campagnols contaminés, puis mangés par les renards. "Le renard attrape un ver qui s’appelle le ténia, explique Philippe Wartelle, président de l'association de soutien et de défense des personnes contaminées par l'échinococcose alvéolaire. Un renard contaminé lâche environ deux cent œufs tous les dix jours (1).

    Le renard serait porteur d'une maladie potentiellement mortelle

     

    Ces oeufs contaminent l'homme lorsqu'après avoir été, directement ou indirectement en contact avec ceux-ci, il met les mains à la bouche. C'est ce qu'on appelle, la maladie des mains sales.

     (1) : Des centaines, voire des milliers d’échinocoques adultes (de 2 à 3 mm de long) se développent dans l’intestin grêle du renard, du chien ou du chat que l’on qualifie de porteurs sains car la maladie n’a pas d’incidence sur leur santé. Le ver, au bout de quelques semaines, lâche des sacs bourrés de 200 œufs environ qui se retrouveront dans les excréments... Pour la suite, cliquez sur le lien en bas de page. 

    Source : https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/non-diagnostique-a-temps-le-deces-est-frequent-lechinococcose-maladie-parasitaire-provoquee-par-le-tenia-a-envahi-lhexagone_3190397.html?fbclid=IwAR0UDzYXkNdb-lleRsujoYWGlpVd0sZFdf4sb4uJbC5BTqyefOjh4GcLmAU

    Lien Très utile si cette maladie vous inquiète 

    http://asso.nordnet.fr/blancfour/maladierenard.htm

     


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  • "60 Millions de consommateurs" révèle que les roses vendues dans le commerce recèlent quantité de substances chimiques. Si les roses éco-responsables existent, elles sont difficiles à trouver. 

    Roses et Saint-Valentin : un inquiétant cocktail de pesticidesOffrir une rose rouge à l’occasion de la Saint-Valentin comme preuve de son amour est un grand classique. Pourtant, le geste perd toute sa poésie à la lecture des résultats édifiants d’une enquête publiée par "60 millions de consommateurs",.

    Le mensuel a passé au banc d’essai les bouquets de roses de dix grandes enseignes : les fleurs que nous avons plaisir à offrir et à recevoir, voyagent le plus souvent en avion et regorgent aussi de substances chimiques, parfois interdites en France et dangereuses pour l’environnement.

    La chose est loin d’être anecdotique quand on sait que chaque année, les Français achètent 22 millions de bouquets de roses et 9 millions de rosiers, l’autre grosse période de vente, après la fête des amoureux étant la fête des mères.

    Premier constat : n’en déplaise aux défenseurs du "Made in France", difficile de trouver unerose française sur les étals des fleuristes et dans les jardineries de l’Hexagone. Soumise à une rude concurrence internationale, l’horticulture tricolore est à la peine face aux producteurs de pays comme le Kenya qui s’en est fait une spécialité, l’Equateur, la Colombie ou encore les Pays-Bas. A titre de comparaison, une ferme africaine produit, en effet, trois à quatre fois plus de roses par an que n’en traite dans le même temps tout le marché aux fleurs d’Hyères, dans le Var.

    L’impact carbone des roses

    Or, lorsque nous achetons des fleurs qui arrivent de l’hémisphère sud, elles ont voyagé par avion dans 85% des cas. Aussi, le plaisir de humer le délicat parfum exhalé par leurs pétales coûte-t-il cher à la planète et au climat, avec un impact de 570 à 1 580 g de CO2 émis par tonne de roses et par kilomètre.

    49 substances chimiques

    A l’issue des analyses effectuées en laboratoire sur les roses vendues par Aquarelle, Florajet, 123 fleurs, Rapid’Interflora, Carrément Fleurs, Le Jardin des Fleurs, Monceau Fleurs, Happy et Au Nom de la Rose, le mensuel a identifié au total pas moins de 49 molécules différentes.

    Dont certaines très persistantes dans l’environnement. Mais aussi des produits réputés dangereux pour les abeilles (chlorothalonil, acétamipride, méthamidophos…) et des pesticides interdits en France, comme le dodémorphe, un fongicide utilisé pour lutter contre l'oïdium – un champignon qui blanchit les feuilles -, l’acéphate (insecticide interdit en Europe et en France) ou encore  la carbendazime (fongicide interdit depuis 2008).

    Quels sont les bouquets de roses les plus verts ?

    Le bouquet le plus vertueux, selon le classement établi par la revue, est "Rouge velours", commercialisé par Aquarelle. Il contient toutefois quatre substances contestables et du dodémorphe. Engagée dans le commerce équitable avec l’ONG  Max Havellar, l’enseigne Aquarelle impose par ailleurs des règles sociales et environnementales à ses fournisseurs.

    Viennent ensuite les bouquets "Love", de Florajet et "Bouquet de roses", de 123 Fleurs. Ils contiennent toutefois cinq substances, du dodémorphe pour Florajet et trois produits interdits en France pour 123 Fleurs (acéphate et carbendazime). Le bouquet le plus mal noté par le mensuel est "Botte de roses", commercialisé par Au nom de la rose,avec 25 substances repérés et neuf interdites… Les enseignes HappyMonceau fleurs et Le Jardin des fleurs  s’en tirent un peu mieux, mais leurs bouquets contiennent 15 substances, et entre trois à cinq produits prohibés en France.

    Mais pourquoi tant de produits chimiques ?

    Que l’on retrouve autant de substances interdites dans l’Hexagone tient essentiellement à deux raisons : pour les fleurs coupées non comestibles, les pouvoirs publics, considérant que, dans l’état actuel des connaissances, le risque d’exposition est inexistant, la réglementation actuelle n’impose pas de limites de résidus. Par ailleurs, à l’instar du dodémorphe, explique "60 millions de consommateurs", certaines substances interdites en France ne le sont pas dans d’autres pays du monde ou en Europe. C’est le cas notamment aux Pays-Bas, par où transitent le plus souvent les fleurs importées en France.

    Toutefois, si la présence de pesticides dans les roses ne constitue pas, a prori, un problème de santé publique pour les consommateurs, il n’en va pas de même pour les ouvriers agricoles, les plus exposés, mais aussi les fleuristes et bien sûr l’environnement. De nombreuses études scientifiques pointent l’impact sur la santé humaine de la persistance des produits phytosanitaires dans la nature, après épandages, notamment dans l’eau : cancers, problèmes de développement pour l’enfant, baisse de la fertilité…

    Des roses bio ou équitables, c’est  possible… Mais pas facile à trouver et bien plus cher

    La bonne nouvelle, pour les amoureux en quête d’éthique et désireux de prendre soin de la planète, c’est que les fleurs écoresponsables, en France, ça existe. Produites par plus de 400 horticulteurs, on peut en acheter chez 200 fleuristes et 100 jardineries, sous le tout récent label Fleurs de France. Créé en 2015, ce label valorise les fleurs produites en France et issues d’une culture certifiée "écoresponsable ou de qualité". Il recouvre la certification environnementale "Plante bleue", le Label Rouge pour les végétaux et le label Agriculture biologique.

    La mauvaise nouvelle, souligne "60 millions de consommateurs", c’est que, pour la rose, il est pratiquement impossible de trouver ce label vert, tant la production française se réduit au fil des ans…

    Rose équitable

    Reste la rose équitable, qui peut contenir des pesticides, mais dont la production et le commerce sont au moins régis par des règles sociales et environnementales, notamment celles de l’ONG Max Havellar et de son certificat Flo International qui compte 55 fermes dans le monde, pour 49 000 travailleurs. Les ouvriers qui doivent, entre autres, toucher au moins le salaire minimum prévu dans leur pays, doivent aussi porter des équipements de protection lors des épandages de pesticides et ne peuvent pas retourner dans une zone traitée dans les quatre à vingt-quatre heures après épandage.

    Entre 1,50 et 4 euros la rose

    S’il est vrai que l’amour n’a pas de prix,la maxime vaut aussi pour la planète… et les roses. Quand nous achetons entre 0,70 et 1,50 euros la fleur produite au Kenya, elle a été vendue par la ferme africaine 0,08 euros au grossiste de Nairobi. A titre de comparaison, la rose équitable d’Equateur, plus grosse, coûte entre 1,50 et 4 euros la tige…

    Source : https://www.sudouest.fr/2017/02/14/roses-et-saint-valentin-un-inquietant-cocktail-de-pesticides-3193444-706.php

     


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  • Oups, Monsieur Pascal Smet, les trottinettes sont toujours sur la Grand-Place de BruxellesLe véritable défi pour Bruxelles et sa Région sera de réguler les ambitions des entreprises privées présentes sur ce marché nouveau de la trottinette électrique de partage. Une ordonnance a été votée il y a quelques semaines par le Parlement bruxellois. Objectif, dès janvier : mettre en place un permis d'exploitation pour encadrer ce business en plein boom.

    Parmi les mesures retenues : l'interdiction de stationner des trottinettes sur certains lieux emblématiques, comme la Grand-Place par exemple, et l'obligation de retirer les véhicules gênants. En cas de non-respect des règles, les entreprises concernées risquent "des amendes ou un retrait de permis d'exploitation", précise Pascal Smet.

    Toutes les entreprises interrogées se disent prêtes à obtenir le permis d'exploitation. Une licence qui existe d'ailleurs déjà en Flandre. "L'ambition de Bird est de travailler main dans la main avec les villes. Nous avons déjà obtenu des permis dans d'autres endroits, comme par exemple à Anvers. Nous n'avons donc aucun problème avec la régulation, pour autant que cette régulation soit juste", déclare ainsi Jonatan de Boer, General Manager Belgique pour Bird.

    Oups, Monsieur Pascal Smet, les trottinettes sont toujours sur la Grand-Place de Bruxelles

     Dans les zones de concentration, il y aura un nombre maximum de véhicules en cyclopartage à respecter. Une redevance régionale pour l’enlèvement des véhicules en cyclopartage est fixée à 100 euros pour un cyclomoteur; 300 euros pour une moto; 50 euros pour un vélo et pour les autres véhicules en cyclopartage.

    Oups, Monsieur Pascal Smet, les trottinettes sont toujours sur la Grand-Place de Bruxelles


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