• Kim Phuc, napalm et paix dans le monde + vidéo

    Cette célèbre photo de Nick Ut, un jeune photographe de guerre, a contribué à la fin de la guerre du Vietnam.


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    Kim Phuc, la petite fille de 9 ans, brûlée par le napalm est devenue depuis maman et porte parole pour la paix.


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    Quarante deux ans séparent ces deux clichés. Comme le dit Madame Phùc : "j'ai beaucoup souffert, mais j'ai eu beaucoup de chance, je vis toujours. 

    Il y a quarante deux ans, Kim Phùc était atrocement brûlée par des bombes au napalm lancées par erreur par l'aviation sud-vietnamienne (soutenue par les USA) sur ses propres troupes. Sa photo a fait le tour du monde et a contribué à mettre fin à la guerre. Madame Phùc, ambassadrice de bonne volonté de l'Unicef, a accordé une interview exclusive pour la presse francophone. Voici quelques extraits :

    Est-ce que le bruit d'un avion qui passe vous rappelle de mauvais souvenirs ? J'avais 9 ans à l'époque et je me rappelle très bien ce qui s'est passé ce jour-là. Je fuyais et j'ai vu arrivé ces énormes avions qui faisaient tellement de bruit et passaient très bas. J'ai vu quatre bombes tomber lentement. Tout à coup, j'ai vu du feu partout autour de moi. Mes vêtement étaient brûlés. J'ai utilisé mon bras droit pour éteindre mon bras gauche qui brûlait. Mon dos faisait atrocement mal....

    Qu'est-ce-que cela vous fait de revoir cette photo ?                                           Quand j'ai découvert cette photo pour la première fois, quatorze mois plus tard, j'étais très embarrassée de me voir nue car j'étais une fille. Après, j'ai découvert que cette photo était en fait un cadeau d'une puissance inestimable pour moi. Chaque fois qu'on la montre, elle m'aide à montrer à quel point la guerre peut être horrible.

    Des armes chimiques ont été utilisées récemment en Syrie. Inadmissible ?     Trop c'est trop, il faut arrêter avec ça. Qui souffre le plus avec ce genre d'armes ? Des innocents, des enfants, des femmes... Pourquoi ? Quand je vois ça, ça me brise le coeur et je pleure.

    Que diriez-vous aux pays qui menacent la paix dans le monde ?                       En ce qui me concerne, je fais de mon mieux de mon côté. J'envoie des messages de paix. Et je garde toujours l'espoir que les négociations l'emporteront. Combattre, envahir et menacer, ce n'est pas une solution. Je ne crois pas à la guerre. De toute façon, après chaque guerre, il y a la paix !!!! Vous et moi avons une grande responsabilité pour propager ce message. Il faut réveiller ces gens, qu'ils arrêtent. Il faut les aider à comprendre.

    Croyez-vous toujours à vos messages de paix ?                                                 Bien sûr, il ne faut jamais perdre espoir. Il y a tellement de gens bien dans ce monde. Ils doivent comprendre que la guerre est horrible... Je suis un symbole de la paix, de l'amour et du pardon. Nous devons défendre nos enfants contre le mal. Et les conscientiser aussi. Je n'abandonnerai jamais.

    Vous êtes ambassadrice de l'Unicef, vous avez votre propre Fondation. Comment en êtes-vous arrivée là ?                                                                            A cause de mon passé, évidemmentJe me bats pour les enfants victimes de la guerre. Je suis aussi la mère de deux garçons. Nous pouvons tous contribuer à la paix, pas besoin d'être président, avocat ou ambassadrice de l'Unicef. Aujourd'hui, je vis dans un pays libre comme le vôtre, le Canada.

    C'était quoi votre rêve ?                                                                                              Je voulais devenir médecin puisque je suis rentrée quatorze mois à l'hôpital. Je voulais aider les autres. Mais le gouvernement vietnamien m'a retrouvée en 1982 et j'ai dû interrompre mes études. Maintenant, je poursuis mon rêve avec ma fondation qui se focalise sur les écoles et les hôpitaux.

    Qu'est-ce-qui a changé votre vie ?                                                                             A 19 ans, j'ai commencé à lire la Bible. Et j'ai décidé de me convertir au christianisme. Je voulais avoir un but dans ma vie. Mais parents se sont également convertis au christianisme. Après cette catastrophe, nous avons pu nous reconstruire une nouvelle vie. J'ai été opérée 17 fois, ma peau est en mauvais état, mais mon coeur est toujours intact.

    Source : Le Soir - Philippe De Boeck

    La vidéo : 

    http://www.dailymotion.com/video/xdn73g_vietnam-napalm-phan-thi-kim-phuc_news

     

     


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  • Commentaires

    1
    Dimanche 16 Mars 2014 à 15:24

    SALUT MICHEL , j'aurais bien voulu transporter cet excellent article sur mon blog , mais les parties écrites en blanc

    disparaissent lorsque je fais du copier-collé !!  bon Dimanche et amitiés

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