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Monde : 44 ans après, la fille au napalm retrouve sa sensibilité cutanée + vidéo
“J’ai toujours pensé que l’apaisement n’arriverait qu’au paradis, mais maintenant notre Terre est redevenue mon paradis” : cette confidence, Phan Thi Kim Phuc l’a faite au quotidien américain Miami Herald. Quand on sait que la Vietnamienne, qui vit depuis plus de vingt ans au Canada, n’est autre que celle qui est entrée dans l’Histoire comme “la fille au napalm”, on comprend mieux toute la force émotionnelle de la déclaration.
Le Miami Herald est l’un des très rares journaux dans le monde à rapporter la guérison significative de Phuc, prénom qui veut dire “bonheur” et lui va totalement désormais. Simplement parce que c’est dans une clinique de Miami, en Floride, que se rend régulièrement la victime de la guerre du Vietnam, transformée sans le vouloir en icône de l’horreur de ce conflit. Et cette fin de semaine, elle a tenu à annoncer qu’elle avait enfin retrouvé une bonne partie de la sensibilité de sa peau, après plus de 44 années de souffrance et de résignation.
Une autre photo, moins tristement célèbre, de la fillette brûlée par le napalm :
Phan Thi Kim Phuc, avec le dos et le bras gauche brûlés jusqu’au quatrième degré, a malgré tout survécu d’hôpital en hôpital grâce à plusieurs bienfaiteurs, dont le reporter-photographe Nick Ut. Elle doit maintenant la nette amélioration de son état au docteur américain Jill Waibel, la directrice d’un institut de Miami donc, spécialisé dans le traitement dermatologique par laser. Cette thérapie relativement récente permet de faire disparaître petit à petit l‘épiderme cicatrisé et de régénérer la peau plus en profondeur, ce qui peut faire renaître les nerfs et redonner ainsi des sensations au toucher.
Phuc et Jill, la patiente et son nouvel ange gardien :
Le médecin, très émue par l’histoire de Phuc, a fait le maximum pour réveiller les parties du corps mortes depuis quarante-quatre ans et demi. Elle a testé une cinquantaine de lasers différents pour y parvenir, a-t-elle expliqué au Miami Herald. Le prix du traitement est exorbitant, environ 1 500 dollars par séance, mais le docteur Waibel a décidé de ne pas lui faire payer un seul penny. Au fil du temps, les deux femmes sont devenues complices…
L’icône de la guerre sans pitié du Vietnam n’en revient toujours pas. “Jamais je n’aurais pensé que je pourrais un jour guérir de mes blessures et oublier la douleur”, dit-elle. Ce qui émeut le plus Phan Thi Kim Phuc depuis quelques jours, c’est quand elle prend son petit-fils dans les bras et qu’elle sent ses caresses.
Source : http://fr.euronews.com/2017/01/13/vietnam-44-ans-apres-la-fille-au-napalm-retrouve-sa-sensibilite-cutanee
Lien utile (vidéo) :
http://www.dailymotion.com/video/xdn73g_vietnam-napalm-phan-thi-kim-phuc_news
Mais aussi :
http://et-notredevenir-il-est-ou.eklablog.com/kim-phuc-napalm-et-paix-dans-le-monde-video-a107040420
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